Bootsy, grise comme un Chartreux,
Des yeux verts merveilleux
De ta patte de velours, posée sur ma main
A la recherche d’un câlin,
Je voudrais te remercier pour tous ces moments,
Où tu te lovais près de moi, tendrement.
Ta douce chaleur, et ton ronronnement,
Ont bercés mon cœur avec ravissement.
Ton affection, tes petits miaulements,
Me manquent déjà cruellement …
Pardon de ne pas avoir su te protéger,
Comment imaginer une telle cruauté ?
J’ai en moi une telle colère,
Je ferme les yeux, et te vois prisonnière,
Seule, terrorisée.
Par l’homme enfermé.
Incapable de répondre à mes appels,
J’étais pourtant si près de ta prison, ma belle.
2 coups ont fusils ont achevés tout espoir …
Loup, parti à ta recherche, t’a retrouvé,
Mais à son tour, prisonnier,
Dans la même cage, dans le noir…
J’ai pu le sauver, ma joie est immense,
Mais reste ton absence.
Loup t’appelle, et attends...
Il est triste sans toi, paumé.
Je l’ai emmené là où tu es enterrée.
Et dans le creux de son oreille,
Je lui dis ton nom, et que plus rien ne sera pareil.
Au revoir petite Bootsy,
Je suis très fière d’avoir partagée un peu de ta vie.
Lilou